PNRQAD
Un projet majeur pour le centre ville
Cet ambitieux programme de réhabilitation fait suite à l’engagement du "Grenelle de l’Environnement" de mettre en place un vaste plan de reconquête des centres-villes en déclin. Une telle rénovation des centres-villes réunit des politiques essentielles comme la lutte contre l’habitat indigne, la remise sur le marché de logements vacants et la mobilisation en faveur de l’environnement, par des économies d’énergie dans le bâtiment et les transports.
Nîmes Métropole, qui pilote déjà les réalisations du programme de renouvellement urbain, assure le suivi de ce projet, dont Saint-Gilles est la seule commune de l’agglomération à bénéficier.
L’objectif est à la fois une transformation du parc de logements, pierre angulaire du projet de réhabilitation du centre ancien, mais également l’amélioration du cadre de vie de ses habitants, et le maintien, voire le développement, d’équipements publics et de services.
Il s’agit, par ailleurs, de requalifier les espaces publics du centre-ville, pour proposer des lieux au service de la vie collective en restituant aux résidents de ces quartiers et à tous les Saint-Gillois, l’espace nécessaire aux fonctions sociales, récréatives et urbaines.
- Le périmètre du projet de réhabilitation du centre ville de Saint-Gilles.
Le périmètre du programme est délimité sur le schéma.
Outre la politique d’aménagement des espaces publics, l’ambition de la commune est, d’une façon plus générale, la rénovation, la requalification, la préservation et la valorisation de son propre bâti, notamment autour de l’Abbatiale ou de la place Gambetta.
Ce programme permettra également de conforter l’activité commerciale autour de la rue Gambetta, de la rue de la République et de l’avenue Griffeuille.
Outre son impact environnemental, sa valorisation sociale, patrimoniale, historique et touristique, la requalification du centre ancien est un levier économique porteur d’un important volume d’affaires pour les entrepreneurs locaux.
Les contours du projet sont définis, la coordination entre tous les acteurs est en marche et l’action, pilotée par la communauté d’agglomération Nîmes Métropole, a débuté, pour une durée approximative de 5 à 7 ans.
- Les anciennes halles.
- Habitat dégradé dans le centre ancien.
- La place de la République.
- La place Gambetta.
Instauré par la loi du 25 mars 2009, dite de mobilisation pour le logement et de lutte contre l’exclusion, le dispositif PNRQAD doit permettre de résorber efficacement l’habitat indigne, tout en remettant sur le marché des logements aujourd’hui vacants du centre ville, et en maintenant et favorisant la mixité sociale.
Il prévoit également la mise en place de mesures en faveur de la redynamisation d’activités économiques et commerciales ainsi que l’implantation d’équipements publics et le traitement d’aménagements urbains de proximité.
Ainsi pour Saint-Gilles, l’Etat, par le biais de ses opérateurs que sont l’Agence NAtionale de l’Habitat (Anah) et l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU), s’est engagé à mobiliser plus de 6 millions d’euros sur 7 ans.
Pour ce qui est du logement, un certain nombre d’îlots très dégradés ou partiellement inoccupés du centre ancien ont été repérés et donc considérés comme prioritaires.
Cela représente au total, plus de 200 logements qui seront réhabilités et remis sur le marché locatif.
Des aides à la réhabilitation des logements des propriétaires privés par l’intermédiaire d’opérations programmées d’amélioration de l’habitat (OPAH) avec pour objectif le maintien à domicile des personnes âgées, la lutte contre la précarité énergétique ou la sortie d’insalubrité, compléteront le dispositif.
Parallèlement l’aménagement de la Bascule, de la rue Gambetta et des voies autour de la place de la République, de l’Abbatiale et de la Maison Romane viendront favoriser l’attractivité commerciale et touristique de la Ville.
Le programme de travaux comprend la création d’équipements de proximité, tels que la reconstruction de l’école Mistral, la réhabilitation des Anciennes Halles en maison du Patrimoine, la création d’une maison de quartier et de parking en centre ville.
Au total c’est plus de 18 millions de travaux qui sont entrepris pour un investissement de 5.5millions à la charge de la commune.
Le dossier a fait l’objet d’une convention fixant les engagements de chacune des parties, entre l’Etat, les autres partenaires (Département, Nîmes Métropole, …) et la Ville.