Partenariats avec la Gendarmerie et le SDIS
LE PARTENARIAT : UN ATOUT POUR LE TERRITOIRE
Si une convention est un acte administratif courant, elle n’en demeure pas moins un engagement fort pour ses protagonistes. Deux conventions viennent d’être mises en place sur la commune.
Avec les forces de sécurité
Il s’agit de mieux coordonner les services de la Police Municipale et ceux de la Gendarmerie. Cette convention de coordination d’un nouveau type prend en compte la grande variété des situations actuelles des Polices Municipales et laisse au Maire une marge de manœuvre avec l’Etat dans ce domaine. Elle est aussi la condition nécessaire à l’armement des agents et à leur travail de nuit. Issu de la montée en puissance de la Zone de Sécurité Prioritaire, le diagnostic local est établi au plus près du terrain par les services municipaux et ceux de la Gendarmerie. Inscrite dans la stratégie territoriale de sécurité et d’actions de coordination entre l’Etat et la commune, la convention se matérialise par une fiche action, qui définit les modalités de coopération opérationnelle entre Police Municipale et Gendarmerie Nationale. Elle fera annuellement l’objet d’un rapport d’évaluation.
Avec le SDIS
Le Service Départemental d’Incendie et de Secours du Gard dispose d’environ 1 600 Sapeurs-Pompiers Volontaires. Le centre de Saint-Gilles recourt à 90% à des volontaires, dont certains employés par la commune. Ces derniers peuvent désormais s’absenter de leur travail pour prendre une part active aux secours des administrés. Le partenariat entre le SDIS et la mairie définit clairement les besoins et contraintes des deux parties. Il arrête un seuil annuel de disponibilité du volontaire (par ailleurs agent communal) de 150 heures, qui convient parfaitement aux deux institutions. La formation n’est pas oubliée, 5 jours étant accordés annuellement, sur demande, à chaque sapeur volontaire.
La convention permet donc une meilleure gestion des absences d’agents municipaux pour leur activité de sapeur-pompier, et évite tout dysfonctionnement préjudiciable à la commune, qu’elle exonère par ailleurs de formations aux premiers secours. C’est un apport indéniable pour les intéressés. Ils reçoivent une formation pendant leur service effectif, et un pompier-agent communal est un excellent relais dans les services, au sein desquels son engagement et son mérite sont largement reconnus.